Elle y regardera à deux fois...
La prochaine fois que ma maitresse se mettra « la honte » à ramasser un truc tout guingois sur le trottoir, elle y regardera à deux fois.
Je réponds à Annick qui demande : "Alors ton étagère, tu la peaufines ?". J'en profite pour le partager avec vous toutes qui devaient vous poser la même question : "Bah, dis dont pas rapide la Co avec son machin ?".
C'est sûr, pas rapide la maitresse, vous avez raison. Mais pour la défendre (parce que, bon !!! c'est quand même elle qui me donne chaque matin mon bol de croquette), elle a rencontré quelques petits problèmes techniques.
Il lui manquait un pied et un autre était fendu. Là, problème facilement résolu, elle a découpé deux morceaux dans le manche à balai et l'affaire était jouée.
Cependant, il subsistait un autre bémol, le balai étant trop court maintenant, il fallait trouver une petite personne pour balayer.....
Bah !!!! Le poussin, dis-je, non ?????..........
Ah !!! Non !!! Faut pas pousser Mémé dans les orties m'a-t-elle dit, et puis le poussin n'est pas toujours avec nous.
Ah !!! Oui, mince, lui répondis-je. Mais, là, j'vois mal arriver la chose, môa.......Je ne sais pas pourquoi j'ai des sueurs, mon pyjama (un peu trop grand sur le ventre et qui pendouille comme ils disent, ouai mais j'ai pas encore grandi suffisamment et il ne pendouille qu'un tout petit peu) est beaucoup trop chaud tout d'un coup. D'ici qu'elle me dise de le faire.... en plus suis au ras du sol...... vois mieux la saleté, bla bla bla.....
Non, je vais aller racheter un nouveau manche à balai, me suggère-t-elle
OUFFFFFFFFFF !!!! J’l’ai échappé belle. Il a failli de peu qu'il n'y ait plus de chasse de mouches et de ronrons sur ma "peau de bête" favorite.
Enfin, revenons à nos moutons ou à son truc, plutôt.
Donc,
- total de pieds : ok
- peinture : ok
Reste plus qu’à monter, et c’est là que le plus gros problème subsiste, il lui manque deux malheureuses petites vis (mais un peu spéciales toutefois). Elle se met donc en quête de les trouver et parcoure toute la contrée, de Leroy Machin à chez Castoche à chez Bricoche…etc. Même certains lui ont dit : « non, non, m’dame ça n’existe pas » et elle, de répondre : « et c’que j’vous montre il n’y a que moi qui l’voit ???, m’énerve ce naze, ancien vendeur de balai à ch…. »
De là, elle demande à mon maitre : « mais dans cette ville, n’existe-t-il pas un petit quincailler comme on peut trouver en province ??? Une toute petite quincaillerie qui ne paie pas de mine, pleine de poussière qui c’est transmise de génération en génération, fondée depuis 1816 et qui a dans une toute petite boite, au fin fond d’un tiroir, mes deux petites vis spéciales ?? »
Et là il répond : « prouuuuuut !!!!! Chais pas »
-« Donc c’est ça, ces grandes villes, que des grands magasins ou on ne trouve rien et des vendeurs qui se fichent totalement des problèmes des clients ».
Du coup, mon maitre voyant le désespoir de ma maitresse s’est perdu dans les fin fond de la cave de Mémé, et, est ressorti, pas avec « les vis » mais avec une solution.
Donc à suivre…
Je pense qu’elle va le finir ce weekend end (je croise mes quatre pattes pour lui donner plus de chance, mince j’fais des nœuds) parce qu’elle a envie de passer à autre chose.
Voilà, les filles, je vous fais plein de câlins et ronrons.
Il fait beau, j’vais chasser les papillons.